Tuesday, December 20, 2016

Réveillé en plein milieu de la nuit sans pouvoir bouger ? Voici la signification

Qu’est-ce que la paralysie du sommeil ?

C’est un trouble du sommeil qui survient soit avant de s’endormir complétement (hypnagogique) soit au réveil du sommeil paradoxal (hypnopompique). La personne se réveille en se sentant complétement bloquée, dans l’incapacité de bouger ses membres, parler ou crier. L’expérience s’accompagne souvent d’hallucinations. Cet état de paralysie dure de quelques secondes à plusieurs minutes.

Selon le Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles (CIRCEE), ce trouble est relativement fréquent et concerne 20 à 30% de la population, surtout des adolescents. 
Ce trouble se produit lors des états intermédiaires entre la veille et le sommeil. La paralysie peut se produire peu importe la position du corps, mais se manifeste plus fréquemment quand la personne est couchée sur le dos.
Quand nous nous endormons, notre corps se détend profondément pendant que notre esprit devient, simultanément, moins conscient. Cependant, quand la paralysie a lieu durant l’état hypnagogique, l’esprit reste conscient alors que le corps se détend involontairement. C’est là que la personne se rend compte qu’elle est paralysée malgré ses efforts pour bouger, et que, prise de peur, elle panique.

Qu’est ce qui provoque la paralysie ?

Quand nous rêvons (sommeil paradoxal), le corps ne bouge pas car des motoneurones de la moelle épinière sont inhibés par un neurotransmetteur : la glycine. En temps normal, cette hormone disparaît avant la fin du rêve et du réveil mais dans quelques cas, elle continue à bloquer les muscles et ainsi les fonctions motrices du corps bien après le réveil de la personne : c’est ainsi qu’elle se retrouve paralysée. Le cerveau, pas encore tout à fait éveillé et pris de peur, essaie d’expliquer cette paralysie mais finit par produire les fameuses hallucinations. En général, elles disparaissent dès qu’un spécialiste explique le fonctionnement de la paralysie du sommeil au patient et il n’y a aucune séquelle physique.

Quelles sont les personnes touchées ?

Certaines personnes ne vivent cette expérience qu’une ou deux fois dans leur vie.D’autres, par contre, font des paralysies du sommeil chroniques, à raison de plusieurs fois par semaine.
Une étude menée par l’Université d’État de Pennsylvanie a découvert que près de 80% de la population souffrait fréquemment de cette paralysie. Les personnes atteintes de troubles mentaux (anxiété, dépression, etc.), celles qui font de l’apnée du sommeil et celles qui prennent certains types de médicaments, y sont plus sujettes.

Quels sont les facteurs de risque ?

  • Manque de sommeil
  • Changements fréquents des heures de sommeil
  • Maladies mentales (bipolarité)
  • Dormir sur le dos
  • Troubles du sommeil (narcolepsie, crampes nocturnes dans les jambes)
  • Certains traitements pharmaceutiques (trouble de déficit de l’attention)
  • Abus de drogues et d’alcool

Comment guérir de ce trouble ?

Il n’y a pas de traitement à base de médicaments mais certaines bonnes habitudes sont à prescrire :
  • Dormir à des heures régulières
  • Consulter un professionnel de la santé mentale
  • Consommer des tisanes à base de plantes aux effets relaxants (verveine, camomille)
  • Se rendre à une clinique du sommeil

Quelques conseils en plus :

Maintenant que vous savez en quoi consiste ce trouble, ne courez pas chez le médecin au premier épisode de paralysie survenu vu que cela ne se reproduit généralement pas.Tournez-vous plutôt vers l’aromathérapie et réduisez votre niveau de stress en pratiquant une discipline telle que le yoga.
Adoptez une alimentation saine, surtout pour le repas du soir.
Il est vivement recommandé de restreindre, voire supprimer, la consommation de drogues, d’alcool, de nicotine et de caféine.
Il est conseillé de garder vos gadgets électroniques (tv, ordinateur, portable) à l’extérieur de votre chambre pour ne pas être exposé aux ondes et à la lumière bleue qui ont pour effet de perturber le sommeil.

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